Le jour le plus long.
Que la journée va être longue… Pas beaucoup d’action, pas mal de paperasse et d’attente. Probablement la journée la moins sympa du voyage, au moins je ne vais pas passer des heures à trier les photos !
Aujourd’hui le plan initial était de se réveiller à Valley of Fire, de boucler la visite avant d’aller en fin de matinée rendre le camping car puis de filer à l’aéroport pour prendre le vol. Il y a plusieurs mois quand j’ai cherché le vol Las Vegas – San Diego, j’ai pris un suffisamment tard pour être certain de ne pas le louper.
Sauf que nous sommes à Vegas depuis déjà 2 jours et le vol est à 19h… C’est parti pour le récit de cette journée palpitante.
Lever 7h, le temps de se faire une dernière beauté avant de quitter la ville, nous faisons un dernier ménage dans le RV, nous vidons les poubelles, rangeons les câbles et autre tuyaux de raccordement. On boucle les valises, grâce à la balance spéciale valise, on réparti le poids équitablement, avec ce qu’on a acheté ici, on est limite donc on blinde les sacs qu’on a avec nous en cabine.
Une dernière photo des emballages américains de lait, eau et jus d’orange. Pour moi c’est typiquement américain.
Je vais faire le check-out à l’accueil du camping à 9h00. Ça prend un temps fou car lorsque j’avais fait ma demande de réservation il y a quelques jours, je n’avais pas reçu de confirmation mais ils m’avaient quand même débité apparemment pour 1 nuit, sauf qu’au final on a débarqué pour 3 nuits et que Gérard a payé en arrivant. Donc ils doivent me rembourser la nuit en trop (je n’ai pas encore vérifié s’ils me l’avaient effectivement débité…). Le temps que la dame montre à sa collègue Barbie, pas de moquerie, c’est son prénom, comment faire la manip, je passe 10 minutes à poiroter. Normalement je devais juste donner les clés des sanitaires et récupérer mon billet de $10 !
Maintenant direction El Monte pour rendre le RV. Sauf qu’avant nous devons mettre un peu d’essence pour rendre avec la même quantité que nous l’avions pris sous peine de payer le litre manquant plus cher que du champagne haut de gamme. Et là c’est la galère, car nous cherchons une pompe en vain, on en essaye une mais nous sommes trop hauts et ne passons pas sous le panneau, Gérard a été vigilant sur le coup car je n’y pensais pas. On est à 5 minutes du loueur en partant du camping donc on est obligé de faire un tour pour trouver la bonne station service. J’actionne la pompe pendant que Gérard met le contact et vérifie la jauge, il me fait signe : c’est bon on est au niveau d’origine.
On arrive chez El Monte à 10h et on va s’inscrire sur le listing des gens qui ramènent un véhicule. Au bout de quelques minutes, une dame arrive avec le listing et appelle la personne suivante sur la liste. J’ai rien compris au nom qu’elle a prononcé, nous ne sommes pas nombreux à attendre (nous étions 2e sur la liste en arrivant). Personne ne réagit, je me dis qu’elle a du mal prononcer notre nom, je lui fait signe.
Au final c’est pas nous qu’elle appelait, mais comme personne ne s’est manifesté, c’est notre tour ! Elle parle assez bizarrement, j’ai du mal à tout comprendre ce qu’elle raconte. On va voir le véhicule, direct elle note qu’il manque un enjoliveur. Ah oui tiens… On a du l’égarer je ne sais où on ne s’en était pas rendu compte, j’espère qu’il n’est pas en train de gâcher le paysage dans un parc national… On lui fait part de notre insatisfaction vis à vis des accessoires fournit par le loueur. Impossible de cuisiner quoi que ce soit dans les poêles et casseroles sans que ça colle au fond. Nous avons dû racheter un ouvre boite tellement le leur était pourri, il y a aussi le câble télé qui était trop court. Elle note et prend les tickets de caisses pour le remboursement.
Elle note aussi le milage (c’est comme kilométrage mais en miles !) et voit qu’on a tout remis à niveau comme il faut. Direction le bureau pour régler les derniers détails. Sur le coup j’espère que l’on ne paiera pas l’enjoliveur trop cher et au niveau surplus de miles on doit être à environ 280, à 32 cents de ce côté là on ne montera pas très haut.
Assez vite elle galère sur son système de gestion, la dame qui nous avait fait les papiers de départ s’est trompé de n° de véhicule, ou bien on a pas reçu le bon, bref c’est la grosse misère. A un moment elle m’annonce que je dois payer un peu plus de $2000 !! Selon son logiciel on dépasse de plus de 9000 miles ce qui était prévu comme le compteur de départ était mauvais. Donc selon le logiciel on a fait un peu plus de 11.000 miles en 3 semaines. J’ai calculé après ça fait du 850km par jour. J’imagine même pas la note d’essence… Elle appelle à l’aide ses collègues qui finissent à 4 autour de l’ordinateur. Elles s’excusent pour la gêne occasionnée car l’erreur est de leur part. Et au final on ne paiera pas l’enjoliveur, juste les 280 miles que j’avais estimé en surplus déduction faite des accessoires qu’ils nous remboursent. On s’en tire bien 🙂
Il est 11h, nous prenons leur shuttle qui nous dépose devant l’aéroport vers 11h15. L’avion décolle à 19h00… Boooooooring ! La compagnie qu’on prend : Southwest est très implantée à Vegas, il est possible de déposer les bagages directement sur le trottoir ou des guichets sont présents. Le préposé nous indique qu’on est trop tôt et qu’on ne pourra faire la dépose qu’à partir de 15h. Mais comme on est déjà arrivé, il nous fait les cartes d’embarquements, on aura ça de moins à faire tout à l’heure.
Je me promène dans l’aéroport en attendant 15h, il y a une vitrine avec toutes les maquettes des modèles d’avions qui ont atterri ici. Des machines à sous, un bureau de poste fermé, des machines à sous, un guichet Delta.
Ah tiens je vais aller me renseigner au sujet de ma valise qu’ils ont cassée à l’arrivée. La dame est très gentille mais me répond que la poignée est un élément mobile non pris en charge… Forcément… Autre renseignement que je voulais c’était la possibilité d’avoir 2 bagages pour rentrer en Europe : oui c’est possible, y compris dans la navette Washington – New York.
J‘en parle à Gérard et comme pour les vols intérieurs avec Southwest on a aussi le droit à 2 bagages, nous décidons de sortir les sacs de randonnée des valises, de les remplir avec du linge et de vider un peu nos sacs cabines qui seront moins lourds à transporter.
L‘heure minimale pour déposer les bagages est arrivée, nous allons au guichet, avec nos cartes d’embarquement nous passons rapidement, valise + sac de rando : pas de problème l’affaire est réglée en 5 minutes. Direction le contrôle de sécurité, là aussi nous passons très vite par une file spéciale (pour une raison que j’ignore). Pas besoin d’enlever la ceinture et les chaussures, c’est un scanner. Tout cela va beaucoup plus vite qu’à notre arrivée à New York… Cela tombe bien nous avons tout notre temps…
Arrivée au terminal de Southwest, j’allume le PC et ma douce et tendre est sur Skype, nous papotons un moment avant qu’elle n’aille à ses occupations. Il commence à faire faim, je vais prendre mon premier burger du voyage chez Burger King. C’est pas mauvais, mais pas très bon non plus sauf les frites, mention spéciale !
Comme je m’ennuie je regarde l’avion qui vient d’arriver à la porte d’embarquement voisine à la notre, c’est assez impressionnant le ballet des agents autour de l’avion, ceux qui maltraitent les bagages, ceux qui refont le plein, ceux qui arriment l’engin qui guide l’avion pour sa marche arrière… Cela m’occupe un moment.
Notre vol est enfin annoncé (avec un peu de retard). Chez Southwest je trouve l’embarquement beaucoup plus organisé que chez Delta. On a un groupe et un numéro d’embarquement, on est appelé par groupe et une fois dans l’avion on s’assoit où il y a un siège vide qui nous va.
Ce coup-ci je vise un hublot, je prends le premier venu sans me rendre compte qu’il est juste au dessus de l’aile. Du coup pour les photos c’est moyen mais tant pis 🙂 Au moins j’aurai vu un coucher de soleils !
Dans l’avion le steward fait son show en faisant des blagues sur une des hôtesses, je ne comprends pas tout mais c’est quand même assez drôle. Le vol dure 45 minutes au total alors le temps de décoller, que les hôtesses distribuent des boissons (gratuites) et qu’on ré-attache nos ceintures pour atterrissage, le temps passe super vite.
Rien de particulier à signaler pendant le vol, pas de secousses, atterrissage m’a semblé correct mais je suis néophyte, alors tant qu’il y a pas d’aile qui tombe, ça me convient !
Nous attendons un peu aux tapis roulants pour reprendre nos bagages et nous rendons à l’extérieur de l’aéroport dans la zone des navettes. J’avais lu sur le site de l’hôtel qu’il y avait une navette gratuite qui allait à l’aéroport. Nous attendons longtemps, de temps en temps nous voyons passer des navettes d’autres hôtels mais jamais le nôtre. Je retourne dans l’aéroport me renseigner, selon la charmante mamie qui est à l’accueil, pour cet hôtel il faut réserver… Premier mauvais point pour l’hôtel c’est marqué nulle part qu’il faut réserver. La dame accepte d’appeler mais le service est terminé. Deuxième mauvais point pour l’hôtel ils n’indiquent pas d’heures de service pour la navette.
Donc nous prenons le taxi pour aller à l’hôtel. Il est tard je commence à en avoir marre de la journée. On tombe sur un type qui n’en a rien à faire de si on comprend bien ce qu’il raconte, je signe un papier super sympa du genre « si vous nous volez du matériel vous serez facturé » et « si vous utilisez tel service, vous serez facturé »… Alors que c’est un hôtel déjà assez cher… Je n’avais pas voulu prendre un truc trop nul pour nous reposer après le camping car. Vraiment cet hôtel commence mal avec nous…
L’établissement est composé de plusieurs petits bâtiments. Nous sommes sur une colline, il y a pas mal d’escaliers entre les bâtiments et aussi des ascenseurs alors nous traversons les allées jusqu’à notre chambre. Et là, déception, la vue est vraiment pas belle… Voici une photo prise quelques jours après du pas de la porte.
Voilà voilà, nous sommes en contrebas d’une rue en pente, les voitures donnent de grands coups d’accélérateurs pour monter ce qui est assez bruyant. Et là on arrive à l’autre gros point noir de notre séjour dans cet hôtel : le bruit. C’est bien simple, on se croirait dans un immeuble années 20 à Paris. Les parisiens, vous l’avez l’immeuble en question ? Quelqu’un qui marche à l’étage au dessus, on l’entend, une chasse d’eau tirée, on l’entend, des gens qui passent devant la chambre, on les entend, le voisin qui discute, pareil.
Alors la chambre en elle même n’est pas mal, assez grande, les lits sont confortables, la salle de bain est tout à fait correcte, le wifi fonctionne très bien, mais tout ce qui entoure la chambre est mauvais.
Les petits mots un peu partout qui expliquent par exemples que l’hôtel propose des bouteilles d’eau et qu’elles seront remplacées (et facturées) si on les utilise, ou celui qui indique que si on part avec le linge de toilette, on sera fouetté sur la place publique sont aussi assez désagréables. Donc à la lumière de mon expérience ici (j’écris ça le mardi soir, dernière nuit dans l’hôtel), je ne recommande pas cet établissement (et je ne vous ai pas encore parlé des frais bloqués par anticipation… on voit ça demain).
J‘attends de récupérer une boîte mail digne de ce nom pour envoyer un petit mail au service consommateur de la chaîne a qui appartient l’hôtel. Vivement que j’ai la demande de retour d’expérience de Booking… Je ne donne pas le nom volontairement 🙂 Si vous allez à San Diego, demandez moi !
Voila c’était la journée du samedi 23 et en bonus mon coup de gueule contre l’hôtel très cher avec la vue minable et l’isolation inexistante ! (Sinon San Diego c’est pas mal, vous verrez avec les journées qui suivent)